Les exigences en termes de décence se durcissent et tous les logements proposés à la location doivent désormais répondre à des critères bien définis. Parmi ceux-ci figurent la surface habitable, l’absence de parasites et de nuisibles pouvant affecter la structure sur le long terme, la sécurité et la santé des locataires, ainsi que la conformité des installations et des équipements. Une nouvelle loi est apparue, rajoutant un critère supplémentaire à ceux énumérés ci-dessus : la consommation énergétique du logement.

Le seuil minimal de 450 kWh/m²/an

Un seuil minimal en effet a été fixé par la loi afin qu’un logement soit considéré comme décent. Les dépenses énergétiques ne doivent pas excéder les 450 kWh par m² par an et ce, à compter de 2023, pour être mis en location. Le but est de supprimer les passoires thermiques qui sont à l’origine de la pollution de l’air. Ce sont les logements classés G en termes d’étiquette énergétique. Ce seuil sera à nouveau révisé par rapport aux dispositions de mise en location à compter de 2025, puis de 2028 et ce, en ce qui concerne la France métropolitaine. Des mesures seront également prises pour le parc de logements en outremer.

Comment améliorer les performances énergétiques de son logement ?

L’isolation thermique est le premier recours en cas de dépenses énergétiques trop élevées. Elle peut être réalisée par l’extérieur ou par l’intérieur. Dans ce second cas, un ravalement de façade est préconisé afin de traiter tous les ponts thermiques de l’extérieur.

Par ailleurs, un logement mal étanche est source de déperdition thermique en raison des fuites d’eau et d’air. Il est donc primordial de se programmer des travaux d’étanchéité. Ceux-ci viseront à imperméabiliser le bâti des agressions climatiques extérieures (eau de pluie, gel), ainsi que de la formation de vapeurs d’eau interne par le biais de la pose d’une ventilation mécanique contrôlée (VMC) ou répartie (VMR). En savoir plus sur harmonie.fr.